CSE Maintenance Séance du 16 mai 2023

Rédigé le 16/05/2023


Projet d’organisation du Service de Supervision des Matériels de Nancy

La note de quart et l’ATT sont en cours de négociation et les 1ier propositions de cette négo ne sont pas de bon augure . Pour la CFDT, un seul leitmotiv « les agents des salles supervision des matériels ne doivent pas être moins bien considérés que ceux des salles de flux »

De plus sans présager du résultat de cette négociation, les roulements sont prédéfinis à 7 dans l’organisation proposée, des roulements à 8 doivent être envisagés.

La nouvelle organisation implique que les 1ier niveaux d’astreinte de PCG peuvent être amenés à intervenir dans les PA ce qui constitue une régression par rapport à leur situation actuelle.

Fragilisation de MPTC qui risque de devenir rapidement uniquement une entité réalisant des commandes, l’avenir à terme des 3 salariés ayant des activités « patrimoines » porte questionnement .

Le dimensionnement du pole « appui temps réel » est réalisé selon des gains attendus par PLASMA qui restent à démontrer .

La charge de travail du pole temps réel est issue d’un nombre d’évènements hebdomadaires à traiter par salle mais ne tient pas compte de la survenue possible simultanée de ces événements .

Une formation lourde de l’ordre d’une durée de 10 mois doit ouvrir droit à l’attribution de la prime d’adaptation .

Le passage de relais de chargé d’exploitation entre le PCG et la salle H24 repose sur la fiabilité totale de l’outil ICARE qui reste également à démontrer .

Les temps de passage de consignes et le passage de prérogatives nous semblent également difficile à définir en l’état actuel d’avancement d’ICARE et PLASMA .

 

Compte tenu de ces nombreuses interrogations et incertitudes, vos élus CFDT ont donné un avis négatif au projet d’organisation du Service de Supervision des Matériels de Nancy

 


Projet d’évolution du fonctionnement du GDP de St-Hubert au GMR Lorraine

Sous couvert du projet d’entreprise, la localisation de certains sièges de Gdp ou antennes font l’objet d’études dans la volonté de renforcer leur attractivité. Or dans le cas présent cette attractivité renforcée passe par :

  • La fermeture d’une antenne située à la porte d’une métropole de 300000 habitants
  • La reprise la zone d’astreinte de cette antenne par le PCG, ce qui augmente considérablement le périmètre de celle-ci et supprime 4 postes d’astreinte pour les 2éme niveau .
  • La suppression d’une PO3 et des possibilités d’évolution associées pour les PO2 .
  • Des logements « noyau dur » situés dans un environnement peu propice mais obérant la possibilité de prise à bail pour les agents le souhaitant .
  • Une RDO maintenue actuellement à 16 mais plus en lien avec l’astreinte ce qui pose question sur sa pérennité.
  • Une pépinière de formation de nouveaux arrivants qui va peser sur les plus anciens déjà très occupés par un périmètre d’astreinte doublée.
  • Une charge basée sur les alarmes d’aujourd’hui qui ne présage pas des alarmes de demain, il en est de même avec la charge DI liée à l’explosion à venir du SDDR .
  • Les gains évoqués sont en lien avec une proximité managériale partagé par les salariés. A l’heure du travail à distance ou de l’ouverture  à 108 jours de télétravail annuel, pour certain, cet argument nous semble d’un autre temps.

Compte tenu de ces nombreuses éléments, vos élus CFDT ont donné un avis négatif au projet d’évolution du fonctionnement du GDP de St-Hubert au GMR Lorraine