Les agents des collèges exécution et maîtrise de la Maintenance sont fortement impactés par l’inflation. L’entreprise doit mieux les reconnaitre d’urgence, sous peine que la colère sociale s’amplifie. Les militants CFDT réclament notamment 3 mesures : la revalorisation immédiate des salaires, la consolidation de l’accord contraintes de déplacement et la remise à plat de la valorisation des compétences.
L’inflation grimpe et les agents de la Maintenance sont heurtés de plein fouet. Ils le vivent, à raison, comme une atteinte à leur dignité. La CFDT exige d’abord une hausse immédiate de 5 % du SNB au niveau de la branche.
Fidèles à notre objectif de justice sociale, nous demandons également fermement à la direction RTE des mesures spécifiques pour les agents d’exécution et de maitrise.
- Améliorer et consolider l’accord « reconnaissance des contraintes associées aux déplacements professionnels au sein des équipes opérationnelles de RTE » signé en 2017 par les seules CFDT et FO
- Revaloriser les primes
- Elargir le périmètre de bénéficiaire (adjoints d’équipe, chargé d’insertion,...)
- Revoir les isochrones tous les 3 ans
- Augmenter les rémunérations des agents d’exécution et de maitrise pour leur assurer leur « pouvoir de vivre » par
- Des revalorisations de NR pour les agents amenés à accompagner des nouveaux arrivants embauchés à un niveau de rémunération équivalent au leur.
- Des taux d’avancement spécifiques pour les non-cadres permettant notamment la reconnaissance de l’acquisition des compétences mise à mal par le gel des GF
- Une renégociation de l’accord sur les plus bas salaires de l’entreprise, avec un point de vigilance vis-à-vis des équipes appuis et assistant(e)s, sans déplacements.
- Une réforme du dispositif de la RIP pour que le pourcentage que représente cette prime par rapport au revenu principal converge : aujourd’hui, de GF 3 à GF 6, il est d’environ 2,1 % et en GF 19 de 9,3 % !
- Un nouveau dispositif récompensant la disponibilité avec une prime annuelle reconductible
- Revaloriser les compétences spécifiques de la maintenance, avec l’évolution du «dispositif brevets » qui ne reconnait qu’une partie des compétences spécifiques.
La direction doit reconnaitre et valoriser :
- La polycompétence des agents de groupement
- L’activité PSEM des équipes EMSP,
- La polycompétence des agents du domaine ASI, qui évoluent sur un large spectre anciennement couvert par 3 métiers (TCM, télécom, contrôle électrique)
- Toutes les autres expertises (courant continu, offshore…..)
La maintenance ne peut rester le parent pauvre de RTE indéfiniment sans risque majeur de fracture sociale. La CFDT se bat à vos côtés pour cette juste reconnaissance et pour plus d’équité.