Pour la 1ère fois depuis la signature de l’accord « reconnaissance » en octobre dernier, par seulement la CFDT, la CFE et FO, la « prime reconnaissance » entre en application. Ce dispositif imaginé pour bénéficier aux salariés les moins rémunérés permet de les gratifier d’un montant annuel maximal de 800 €, 400 € ou 200 € selon leur rémunération globale de l’année précédente.
Pour qui ?
Ce dispositif « coup de pouce » vise les salariés PO1, PO2 ou PO3 ayant perçu une rémunération brute annuelle inférieure à 2 SMIC annuels lors de l’année civile N-1 et dont l’entreprise souhaite reconnaître l’engagement.
Cela représente plus de 800 salariés, de tous les établissements.
Comment vérifier son éligibilité ?
La rémunération brute annuelle de référence est la somme les lignes « famille » des 12 fiches de paie 2024 :
Jusqu’à combien ?
Voici les montants max de la prime « reconnaissance » fixés par l’accord et sur lesquels le collectif CFDT avait fortement bataillé :
- En cas de rémunération brute annuelle inférieure 1,5 SMIC annuel, soit jusqu’à 32 432,40 € : 800 € bruts (35h) / (731 € bruts pour 32h)
- En cas de rémunération brute annuelle entre à 1,5 et 1,8 SMIC annuel, soit jusqu’à 38 918,88 € : 400 € bruts (35h) / (365 € bruts pour 32h)
- En cas de rémunération brute annuelle entre à 1,8 et 2 SMIC annuels, soit jusqu’à 43 243,20 € : 200 € bruts (35h) / (182 € bruts pour 32h)
Comment ?
Cette prime « reconnaissance » sera payée au moment du versement de la Rémunération Individuelle de la Performance (RIP), fin avril.
La prime « reconnaissance » n’existe que parce que des organisations syndicales, dont la CFDT, sont capables de porter un dialogue social responsable jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’à des accords porteurs d’avancées. Elle sera versée annuellement.
Pour en savoir + sur toutes les avancées de l’accord reconnaissance