Mixité et égalité pro : des progrès concrets !

Rédigé le 02/04/2025


Forte du soutien de ses adhérentes et de ses adhérents, la CFDT signe le nouvel accord mixité et égalité professionnelle, âprement négocié, pour la période 2025-2028. A la clé, des progrès concrets, qui bénéficieront à tous les salariés.

Accélérer l’évolution des mentalités 

Quelques exemples :

  • Les formations à la diversité, à l’égalité professionnelle, à la prévention des violences sexistes et sexuelles au travail deviennent (enfin !) obligatoires pour tous les nouveaux managers.
  • La CFDT a demandé et obtenu la reconnaissance de la véritable « technicité » de métiers « dits tertiaires » (juridique, fiscal, achats…).

Poursuivre la féminisation des effectifs  

L’accord vise une proportion totale de 26,4 % de femmes en 2028 (contre 24,4% fin 2024) grâce à :

  • la féminisation accrue des recrutements (34,5% contre 33% fin 2024).
  • un suivi personnalisé des alternantes dans les métiers « dits techniques », les moins féminisés, en vue d’optimiser leurs chances de recrutement.

Nouveau : sur proposition de la CFDT, une prime de cooptation majorée (1500 € au lieu de 1000€) pour les salariés qui proposent des profils féminins sur les métiers les moins féminisés, recrutés puis titularisés.

Renforcer la vigilance sur l’égalité salariale

Outre les traditionnels points de contrôle, l’accord offre de nouvelles garanties d’absence d’impact des congés familiaux, y compris quand ils sont pris par le père / 2ème parent, sur les avancements au choix (NR) comme sur la RIP. Cette neutralisation s’étend à l’utilisation du CET, et aux arrêts maladie liés à la grossesse.

Mieux soutenir la parentalité pour les DEUX parents… et aussi les salariés aidants

Nouveau : Pour la garde des enfants de moins de 3 ans, un CESU d’entreprise remplacera les 83 berceaux en crèche, dès 2026. Ce dispositif de 30h de CESU financés à 80% par RTE (ou 40h si 2 enfants) bénéficiera à 100% des parents (au lieu de seulement 7% des parents bénéficiaires d’une place en crèche jusqu’à présent).

L’accord assure par ailleurs un traitement pleinement équitable, pour les congés familiaux, entre pères et seconds parents. Il leur permet de s’investir davantage, grâce :

  • au maintien des dispositifs permettant d’allonger jusqu’à une durée de 3 mois de congé paternité/2e parent (conversion de prime naissance en jours abondés, abondement très favorable de JRTT ou JR dès la déclaration de grossesse).
  • à la préparation systématique du départ et du retour en congé familial (congé mater, pater/2e parent, adoption, parental).
  • à une meilleure communication (enfin !) bien ciblée sur le congé paternité/2e parent allongé.

Nouveau : Sur proposition CFDT, les « aidants » sont pour la 1ere fois pris en compte, avec la création d’un CESU de 60 h, financé à 80% par RTE, au bénéfice des salariés qui ont déjà recours à l’un des 3 congés aidants (CSF, CPP, CPA).

Même si certains engagements auraient pu aller plus loin, la CFDT signe l’accord, notamment pour les objectifs chiffrés en matière de mixité et pour les dispositifs en faveur d’une meilleure qualité de vie au travail des salariés dans leurs différents temps de vie personnelle (parents, aidants, etc.)