Point d’étape du PCA
Les nouvelles dispositions en vigueur pour la phase VIGI-COVID sont en place depuis le 15/09. Côté Rte l’évolution du nombre de cas suspect est en croissance depuis la rentrée. Aucune hospitalisation en cours à Rte. Sur les 321 cas cumulés recensés 320 ont été d’origine externe. 1 cas de contamination interne entre 2 salariés qui n’ont pas respecté les gestes barrières. Un suivi régulier du nombre de cas et de l’absentéisme est réalisé quotidiennement avec possibilité de basculer en PCA phase C ou B1 en 24h (y compris sur demande des pouvoirs publics) sans passage en 2x12 car l’activité ne serait pas en décroissance
Nous regrettons vivement l’application de la franchise de 3 jours d’ISC aux dispatchers mis d’office en quatorzaine et diagnostiqués négatifs et qui ne sont pas mis en « maladie ». La Direction entend notre demande et réfléchit à une solution pour éviter cette perte de salaire injuste.
Pour les salariés qui sont confrontés à des difficultés de garde d’enfant, le code CD est de nouveau en vigueur
Une possibilité de dotation de masques transparents à destination de personnes qui sont dans des collectifs avec des personnes malentendantes est à l’étude. (masques lavables et réutilisables)
Télétravail pour les CCE/CACE/Alternants
Suite à l’interpellation en réunion DS, la direction de l’établissement Exploitation propose la mise en place d’une expérimentation de Télétravail pour les dispatchers/ Alternants : emplois de CCE/CACE avec entrée en vigueur le 28/09/20 jusqu’au 31/12/2020.
Nous saluons cette mesure qui permet une équité entre salariés. L’accord télétravail futur devrait intégrer ces dispositions pour l’avenir si l’expérimentation est concluante.
Fonctionnement du CSE
Vos représentants CFDT au CSE interpellent officiellement la direction pour que les situations de harcèlement sexuel et agissements sexistes, notamment, ne soient plus traitées en catimini sans en informer vos représentants. La loi a prévu la désignation du Référent Harcèlement Sexuel et Agissements Sexistes (HSAS) en CSE justement pour faciliter ces échanges. Or malgré cette désignation, la direction continue à ne pas nous informer et les élus découvrent les situations que lorsqu’un conseil de discipline est envisagé. Ce ne sont pas des pratiques acceptables dans un établissement mature, dans lequel nous attendons tous un dialogue social de qualité et de confiance, et surtout ce n’est pas conforme à la loi.
Politique sociale 2019
Egalité professionnelle
Concernant l’égalité-professionnelle nous avons déploré des écarts persistants de rémunération entre les hommes et les femmes et les écarts accumulés en fin de carrière n’ont pas été corrigés. Face à nos interpellations, la direction botte en touche et ne se base que sur la RIP et la rémunération principale, ceci n’est pas satisfaisant pour les élus CFDT.
Santé et sécurité
Les indicateurs sur la santé-sécurité ne s’améliorent pas et les principaux risques de santé à l’exploitation sont toujours les mêmes. Pourtant, les prévisions de formation dans ces domaines restent quasiment nulles.
De nombreuses actions ont été mises en place pour protéger les salariés du risque Covid. Les nouvelles possibilités de télétravail y participent mais des moyens supplémentaires doivent améliorer les conditions de travail à distance.
La charge de travail qui s’est accrue par la replanification des chantiers liée au confinement, les mouvements de personnels qui se multiplient, le projet d’entreprise à venir sont autant de facteurs supplémentaires de RPS.
Handicap
Même si la tendance en la matière est positive, les résultats restent néanmoins très inférieurs à nos obligations (4% pour 5,4% d’objectif).
Formation
Nous constatons cette année encore, un accroissement des formations digitales et nous pensons que le maximum est atteint voire dépassé. Nous restons convaincus qu’une formation de ce type ne remplacera jamais la présence physique d’un formateur. Le cursus de formation des dispatchers est en pleine refonte et doit faire l’objet d’une attention particulière s’agissant de la pertinence des modifications apportées, en outre les représentants du personnel n’ont absolument pas été intégrés à cette réflexion. Nous notons aussi que pour la 3eme année consécutive, le volume d’heures, ainsi que le budget consacré à la formation sont à la baisse (en données comparables).
Rémunération
La RIP reste toujours aussi opaque et aléatoire malgré nos demandes répétées d’avoir des critères objectifs, transparents et partagés.
Le taux de NR était en baisse à l’Exploitation pour 2018 et la direction se garde bien de nous donner les éléments pertinents pour 2019 qui nous permettraient d’avoir une analyse de la répartition NR classiques/NR mobilités.
Les critères d’attribution pour les NR mobilités ont été demandés en CSP Cadre, sans réponse de la direction, et le constat est fait qu’ils sont octroyés de manière complètement aléatoire et sans lien avec les contraintes réelles.
Mobilité
Malgré des passerelles existantes avec les autres métiers, la Cfdt constate une faible mobilité géographique à l’Exploitation et des mobilités limitées pour les salariés en maitrise.
Les futures mesures incitatives à la mobilité globalement à la baisse par rapport à l’ancien dispositif ne préfigurent rien de bon pour l’avenir et la nouvelle politique dynamique professionnelle très centralisée et régulée ne permet pas de répondre aux véritables besoins individuels, de certains domaines d’activité métiers (comme les métiers du quart par ex).
Les salariés en majorité ont actuellement du mal à se projeter dans le futur qui plus est encore mal défini avec beaucoup de paramètres inconnus.
Il est vraiment temps de dégager l’horizon des salariés alors que les premières échéances de mise en œuvre du PE approchent, prévues pour mi 2022, malgré l’annonce du PE été 2018.
Alternances et stagiaires
C’est peut-être les deux seuls items pour lesquels les résultats sont satisfaisants.
Emploi
Malgré une légère augmentation des effectifs depuis 2016 en lien avec le développement d’activités ciblées (Stanway par exemple), les effectifs alloués à l’exploitation en 2019 et 2020 sont néanmoins inférieurs à ceux demandés par la direction de l’établissement et donc aux besoins réels identifiés. Les priorités ont été données à d’autres établissements de RTE. La direction affirme que les effectifs actuels permettraient de faire face à la charge actuelle et à venir, pour les élus CFDT, ce n’est pas le cas.
Durée du travail
La direction joue avec les chiffres et les définitions et minimise ainsi le nombre de dépassements de la durée quotidienne de travail. Toute analyse devient donc inutile. Les élus n’arrivent pas à obtenir le nombre réel de salariés concernés (dépassant la limite légale de 220h d’HS/an).
Pour les élus CFDT, la politique sociale 2019 se dégrade nettement, et selon nous cela n’augure rien de bon pour les années à venir avec un contrôle manifeste de l’ensemble des leviers et marges de manœuvre par la DRH de l’entreprise.
Pour toutes les raisons évoquées précédemment nous émettons un avis négatif global sur la politique sociale de l’établissement Exploitation.
Vos représentants en CSE ont exprimé leur avis sur la politique sociale
- 3 voix favorables (CFE : 2 votes, FO : 1 vote)
- 12 voix défavorables (CFDT : 6 votes, CGT : 5 votes, SUD : 1 vote)
L’avis rendu par le CSE est Avis défavorable sur la politique sociale de l’établissement Exploitation en 2019
N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des questions ou des remarques