Sortie du PCA (plan de continuité de l’activité) et mise en place d’un mode de fonctionnement adapté à l’évolution de la situation sanitaire dans la durée
Intervenants : Frédéric BONNIN et Nicolas COUTURIER (cellule COVID), Laure de MUIZON et Erick BONNIER (DIL)
Pour lutter contre la pandémie de COVID 19, différentes mesures ont été successivement mises en œuvre au sein de RTE :
- Du 15 mars au 24 mai, un confinement strict a été appliqué, l’ensemble des salariés étant soumis au télétravail à l’exception de ceux exerçant leurs activités au sein des fonctions vitales de RTE ;
- A partir du 25 mai, suite à la décision des pouvoirs publics de mettre un terme au confinement, RTE a mis fin au télétravail imposé, ouvrant la possibilité d’un retour sur site dans la limite d’un taux de présence sur site de 30% pour la période du 25 mai au 30 juin 2020 et de 50% pour la période à compter du 1er juillet.
Aujourd’hui, la direction propose de sortir du PCA à compter du 15 septembre prochain (et non du 1er septembre comme envisagé initialement) tout en maintenant de strictes mesures de protection sanitaire et en ayant largement recours au télétravail.
Il est à noter que la CFDT et deux autres organisations syndicales ont signé le 15 juillet dernier un accord relatif à la sortie de crise COVID 19, qui prévoit pour les agents éligibles, à compter du PCA et jusqu’au 31 décembre 2020, la possibilité de télétravailler trois jours par semaine sans avoir à conclure de convention individuelle de télétravail.
La situation sanitaire a fortement évolué depuis la signature de cet accord : alors qu’à la mi-juillet on pouvait espérer une sortie prochaine de la crise sanitaire, force est de constater aujourd’hui que le nombre de cas de contaminations repart à la hausse et appelle une vigilance accrue (la direction indique que 13 agents ont récemment été testés COVID+).
Pour la CFDT, cette situation nouvelle doit conduire à encourager davantage le recours au télétravail et à en faciliter les conditions d’exercice pour les agents.
Dans cette optique, la CFDT demande l’ouverture rapide d’une négociation afin d’améliorer l’accord du 15 juillet sur 3 points :
- Elargir le périmètre d’éligibilité du télétravail à toutes les activités télétravaillables sans exclure a priori, comme c’est le cas aujourd’hui, certains emplois dont tout ou partie des activités peuvent pourtant être effectuées à distance (PDCD, CASTER, contrôleurs DI, dispatcheurs…) ;
- Fournir à chaque télétravailleur du matériel en vue d’améliorer les conditions de travail à distance (grand écran, chaise ergonomique...) et prendre en charge les frais de connexion au réseau informatique ;
- Préciser les règles relatives à la programmation des jours télétravaillables de façon à éviter les refus de certains manageurs et les disparités entre les équipes.